by Sani David 18 Jan 2021 0 commentaires 562 Vues
Au Togo, de nombreuses personnes achètent leurs
aliments dans des sachets et des emballages en plastique. Cette pratique très
courante, comporte malheureusement des risques pour la santé. Utiliser des
sachets plastiques pour emballer les aliments entraîne leur contamination par
l’antimoine ou le Bisphénol A, qui sont des composés cancérigènes.
Les matières plastiques
jouent un rôle important dans le quotidien. Cependant, les avantages de
l’emballage plastique sont devenus des inconvénients. A en croire une serveuse
de riz à l’université de Lomé, « quand on met des produits chauds dans
les sachets, ces substances se dissolvent rapidement. Si c’est un aliment,
c’est clair que ça devient du poison. Nous devons faire attention ou
limiter au maximum leurs utilisations ».
En effet, composés
d'éléments comme le carbone, l'hydrogène, l'oxygène, l'azote ou le soufre, les
plastiques sont issus majoritairement du pétrole ou du gaz naturel. La
fabrication des sachets et emballages plastiques demande l’utilisation des
substances comme : le polyéthylène (utilisé dans la fabrication de
bouteilles et d'emballages plastiques), l’antimoine, le bisphénol-A, le
polychlorure de vinyle (intervenant dans la fabrication d'emballages de
supermarchés), le polycarbonate (utilisé dans la confection de
biberons, de tasses et de bonbonnes d'eau), qui sont des substances très
dangereuses pour la santé humaine.
Quels sont les risques sur la santé ?
Le plastique libère dans l'eau ce que l'on appelle des perturbateurs endocriniens. Leurs effets à très faible dose sont encore peu perçus. Mais certaines études ont montré que l’emballage des aliments très chauds dans des sachets plastiques augmente leur contamination par des composés et substances cancérigènes. Au contact de la nourriture, il entraîne la production d'adipates et de phtalates, des substances cancérigènes dont la dose augmente avec la durée de conservation. Conséquences : malformations de naissance, dégâts sur le foie, les reins les poumons et le système reproductif. L’ingestion des aliments chauds provoque parfois des troubles digestifs dus à la toxicité engendrée par ces sacs plastiques surchauffés. Lorsqu’on emballe du riz, du couscous ou du haricot avec du plastique, en déballant on a une petite couche d’huile sur l’aliment qu’on va consommer. Cette couche d’huile n’est rien d’autre que l’hydrocarbure liquéfié prévenant du plastique, qui lui-même est fabriqué à partir des déchets d’hydrocarbures. Conséquence ; on consomme des produits toxiques.
Le sachet plastique contient
aussi du bisphénol-A, molécule qui interfère avec la manière dont les hormones
guident le développement fœtal qui sont cancérigènes et de nature
à modifier les fonctions sexuelles et reproductrices de l’homme.
D’après les études du Centre International de Recherche sur le Cancer,
(CIRC) ces substances retrouvées dans le plastique ont un impact notoire sur
les hormones sexuelles et thyroïdiennes et engendreraient l’apparition des
cancers, l’obésité et le diabète.
Que faire alors ?
Une solution magique
n’existe pas. Pour limiter les dégâts réels que cause l’utilisation des sachets
plastiques dans le pays, il revient à chacun de faire l’effort pour limiter au
maximum leurs utilisations. Au l’université de Lomé, par exemple, depuis le
début de la rente académique 2019-2020, l’usage des sachets plastiques noirs a
été interdit. Pour acheter de la nourriture, préférer l’assiette. Et
éviter de conserver la nourriture surtout chaude dans les sachets ou emballages
en plastique.
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